Alors que Maxence a expérimenté le coiffeur à Manille et a été absolument ravi : « Meilleur coiffeur de ma vie » ; « J’ai eu un massage de la tête en prime » ; « Je ne pouvais pas lui donner que 40 pesos (pris initial), je lui ai filé 80 pesos »…. L’expérience d’Eugénie a été pour le moins… différente…
Elle arrive dans un coiffeur bondé que plusieurs volontaires lui avaient conseillé. La personne qui semble être la responsable du salon lui demande ce qu’elle veut : « Simplement une coupe de cheveux » répond-t-elle…
On lui demande de s’assoir et un coiffeur mi-homme mi-femme s’approche avec une paire de ciseaux à la main. De toute évidence, le nettoyage de cheveux avant la coupe n’est pas d’usage ici. Peut-être que c’est à ce moment-là qu’Eugé aurait dû partir en courant ? Au lieu de cela, elle lui explique ce qu’elle veut : « couper 3 cm avec un léger dégradé ». Il/elle semble comprendre et commence à couper. Eugénie croise les doigts, elle ne peut pas voir ce qu’il fait puisqu’il commence derrière la tête. Arrivé aux mèches de cheveux qui sont devant les oreilles, elle observe….
Il /elle coupe d’une manière étrange, les cheveux semblent presque plus abimés une fois qu’il/elle a coupé que l’inverse… Il/elle fait le devant en dernier. Côté droit puis côté gauche. Eugé constate que le « dégradé » en question n’est en fait qu’un effilage de cheveux. Ce qui a pour résultat de créer un effet « queue de rat » sur toutes les mèches les plus proches du visage. Magnifique… Comme le désastre n’était pas encore assez important, Eugé s’aperçoit que les deux côtés ne sont pas à la même longueur. Elle le dit au coiffeur. Elle lui montre aussi l’effet queue de rat qu’il/elle s’empresse de couper en rigolant. L’effet étant des plus désastreux. Eugénie a choisi d’arrêter le massacre en lui disant d’essayer d’arranger le tout.
A la sortie du salon, elle s’est empressé d’aller voir des volontaires pour qu’elles puissent lui dire l’ampleur du désastre et essayer de faire en sorte que les mèches soient à la même hauteur… Peine perdue. On ne peut plus rien faire à part attendre que ça repousse…
une photo! une photo !