Bref, nous avons encore une fois appris énormément de choses en rencontrant les expatriés implantés au Laos. Ils nous ont permis de faire le lien entre les deux cultures.
La ville est très belle, nous sommes allés voir l’arc de triomphe local, avons pu admirer la Stupa Bouddhiste (cf photos) et avons passé beaucoup de temps dans les boulangeries françaises de la ville.
Pour tous ceux qui souhaitent aller à Vientiane, ne manquez pas le Spa Wat Sok Pa Luang. Prochaine étape : Luang Prabang, au nord du pays.
Il est donc courant que seuls 2 membres de la famille sur 10 travaillent. Or, si les 10 membres travaillaient, ils auraient probablement une qualité de vie bien plus élevée ! C’est presque incompréhensible pour nous. Si le but d’un laotien est de gagner X Kiel dans la journée, il s’arrêtera de travailler lorsqu’il aura X. Son but n’étant pas de faire le plus d’argent possible mais plutôt de prendre du temps pour lui. Le fait de pouvoir gagner deux fois plus ne suffira pas à le motiver. Aurions-nous une leçon a tirer?
Nous avons passé une semaine dans la capitale du Laos. Cette ville qui a été occupée par les Russes et les Français, est maintenant très influencée par la culture Chinoise. Néanmoins, tout ce qui est visible, notamment au niveau des monuments, du style architectural à la langue utilisée, reste malgré tout très francophone. Ne soyez donc pas étonné de trouver de la baguette à chaque coin de rue, d’entendre parler français et surtout de le lire un peu partout dans la ville.
Nous avons profité de ce séjour dans la capitale laotienne pour visiter la ville à vélo et rencontrer de nombreux français ayant monté leur entreprise à l’étranger. Nous avons ainsi pu comprendre la culture lao qui est bien loin de notre culture occidentale, notamment au niveau du travail. Alors que « chez nous » la plupart des personnes vivent pour travailler, ici les gens travaillent pour vivre. C’est-à-dire que leur travail leur sert UNIQUEMENT à satisfaire leurs besoins primaires : manger, se loger. La société de consommation n’ayant pas encore fait son arrivée (elle commence à peine auprès des moins de 20 ans), lorsqu’ils ont assez à manger pour nourrir la famille ils arrêtent de travailler.