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Avoir un chien à Montréal

Cela faisait longtemps que nous envisagions (surtout Maxence) d’avoir un chien. Comme vous vous en doutez, notre style de vie avec  My Little Big Trip ne nous mettait pas dans les meilleures conditions pour élever un toutou… Après de looooooooooooongues discussions à ce sujet, nous avons donc décidé de nous mettre sérieusement à la recherche d’une boule de poils pour continuer l’aventure. C’est là que les surprises ont commencé…

Nous avons d’abord été surpris par la réaction des gens lorsque nous leur disions que nous comptions adopter un chien. En effet, Montréal (et plus généralement le Québec) est connue pour être une des zones où les animaux sont le moins bien considérés (forcément il fallait que ça tombe sur la ville où nous avons décidé de poser nos valises..). Concrètement, ici les animaux n’ont pas plus de valeur que les meubles (je sais, c’est scandaleux). La loi au Québec ne précise rien au niveau des animaux et de leur détention en appartement. Les propriétaires peuvent donc légalement interdire à leurs locataires de posséder un chien simplement en le mentionnant dans le bail. Ils peuvent aussi préciser la taille maximale du chien ou exiger que le chat soit dégriffé pour pouvoir habiter avec vous.

Cela ne facilite donc pas la tâche aux propriétaires de chiens qui recherchent un logement à Montréal. Après avoir interrogé des Montréalais à ce sujet, ils nous ont répondu que les propriétaires n’avaient rien de particulier contre les animaux mais que cette pratique était entrée dans les mœurs et que certains interdisaient tout simplement les animaux par simple habitude. Nous avons également rencontré des propriétaires de chiens qui nous ont dit qu’ils avaient eu du mal à trouver un logement à cause de leur chien, qu’ils avaient dû accepter de louer un appartement plus cher et/ou moins bien que ce qu’ils auraient pu avoir sans chien. Autant vous dire que ça nous a clairement refroidi et nous avons décidé de mettre ce projet sur pause le temps de trouver une solution.

La qualité de notre logement étant une chose à laquelle nous accordons énormément d’importance, nous n’étions pas prêts à faire de compromis à ce niveau-là. Le problème, c’est que nous n’arrivions pas à arrêter de penser au fait d’adopter une boule de poils en nous donnant tout un tas de bonnes raisons de le faire (plus de promenades, plus d’exercice, de la bonne humeur en plus, de l’affection etc.). Nous avons donc décidé de faire une tentative de simulation et de chercher un appartement comme si nous devions quitter le nôtre en précisant que nous avions un chien. Il est important de préciser notre niveau d’exigence pour que vous ayez tous les éléments de cette « enquête ». Nous recherchions un appartement avec deux chambres ou un bureau, si possible meublé (je sais, on pousse un peu), d’environ 60-70 m2, situé près d’un parc (tant qu’à faire), qui accepte les animaux, pour un loyer compris entre 1000$ et 1400$ (grand maximum).

Nous avons donc contacté 16 personnes en leur expliquant que nous étions intéressés par leur logement mais que nous avions un toutou, et là grosse surprise. Sur les 16 personnes contactées, 15 ont répondu qu’il n’y avait aucun problème et certains semblaient même surpris que nous posions la question ! Il est arrivé que certains demandent des garanties (caution, voir le chien au préalable etc.) mais rien d’irraisonnable.

Nous avons donc décidé d’adopter notre petit Willo et de nous lancer dans cette nouvelle aventure : le dressage d’un chiot (chien loup) ! Nous écrirons bien sur d’autres articles à son sujet pour ceux que ça intéresse  :wink:

Astuce importante qui peut énormément vous aider à convaincre votre futur propriétaire s’il a des réticences à accepter votre chien : demander une lettre de recommandation de la part de votre ancien propriétaire (même s’il est en France), des références des « voisins », un certificat de dressage, une photo du chien, n’importe quoi qui pourra rassurer le propriétaire. Je sais, ça peut paraître un peu poussé pour un simple chien mais vous y repenserez surement une fois qu’un ou deux appartements vous seront passés sous le nez car les propriétaires n’étaient pas « chauds » pour vous le laisser…

La Poubelle du Ski : De Bonnes Affaires !

Après l’achat des manteaux et des chaussures, nous voilà en route pour des achats un peu plus funs : le matériel de sports d’hiver !

Hé oui ! Il faut savoir qu’au Canada, en plus des -40°C (qu’on attend fermement depuis que nous avons acheté notre équipement), il neige ! Et même si nous n’avons pas la chance d’avoir les Alpes ou les Pyrénées à proximité, il y a tout de même plein de monts autour de Montréal.

Mais aller s’éclater sur les pistes de ski demande un tant soit peu d’organisation. Le budget que demandent les sports d’hiver n’étant pas négligeable, nous partons donc à la recherche de trucs et astuces pour le faire baisser.

Tout d’abord, il faut savoir que le matériel de ski que nous pouvons louer dans les stations coûte environ 60$/jour. A cela, il faut ajouter le prix du bus 20$ et le prix du forfait pour la journée entre 50$ et 80$/jour. Donc je vous laisse faire le calcul, c’est clairement énorme. N’ayant pas envie de faire un prêt sur 20 ans pour « passer l’hiver », nous avons cherché à faire quelques économies sur le matériel et tout le monde nous a conseillé, La Poubelle du Ski (ça donne envie)!

La Poubelle du Ski est un immense entrepôt rempli de matériel de ski en tout genre : (skis, snowboards, luges, casques, manteaux etc.) à des prix défiant toute concurrence ! Pour réussir à proposer des prix aussi compétitifs c’est simple, ils revendent les invendus des années précédentes.

Pour toutes les personnes qui se disent « Mais vous allez carrément acheter du matériel ??? », la réponse est « oui puis non » comme on dit ici ;). La Poubelle du Ski propose du matériel à la location et à la vente mais aussi …. De la location avec option d’achat ! Ça permet de louer du matériel neuf pour 60% du prix total, de le tester durant une saison et de le rendre ou de l’acheter au bout d’un an ! Si en cours de route on se dit qu’on préférerait avoir une autre planche ou d’autres chaussures, on peut toujours aller les changer ! Génial !

« Oui mais je suis sûr qu’il n’y a aucun service » diront les mauvaises langues. A peine arrivés sur place, un vendeur nous accueille et nous conseille sur les meilleurs modèles compte tenu de notre budget et de nos habitudes de ski. Il nous explique patiemment les différences entre les fixations, les planches et les chaussures ! Et bien entendu, aucun problème pour qu’ils montent les fixations directement sur la planche.

Finalement, après 2h de demandes de renseignements, négociations (etc.), nous repartons avec deux snowboards + fixations, une paire de chaussures chacun, deux housses de protection et cadenas, tout neufs, pour moins de 500$ chacun (350 Euros)! Si nous avions été dans une boutique classique, nous aurions payé plus du double !

Pour finir, un grand merci à Fabrice qui nous a accompagné et conseillé pour qu’on puisse aller s’éclater sur les pistes après le boulot !!!! hihihi !

Eugénie Delhaye  Maxence Pezzetta

Préparation pour l’hiver Canadien !

Voilà un petit moment que nous n’avions pas publié sur le site (train-train quotidien oblige), mais nous en sommes à une grande étape de notre vie Québécoise… L’arrivée de l’hiver !

Outre le fait que les arbres ont perdu presque l’intégralité de leurs feuilles en une semaine et que nous perdons des degrés chaque jour (oh joie), nous avons appris qu’à l’approche des premiers flocons (la semaine prochaine) les manteaux partiront aussi vite que les feuilles des arbres!

Nous avons donc pris les devants en Septembre mais les vendeurs nous ont prévenus qu’il était un peu tôt (il faisait encore 30°C à l’époque). De retour cette semaine, ils nous disent qu’il faut se dépêcher parce que les ventes commencent à décoller. Sauf que nous, novices Français que nous sommes, nous étions perdus au milieu des manteaux sans avoir la moindre idée duquel choisir… C’est vrai, lorsque nous sommes dans un magasin chauffé, ils paraissent tous trop chauds. Il faut savoir qu’il y en a certains prévus pour le grand Nord (-45°C et -) et pour ceux-là, impossible de tenir plus de 5 min dans le métro…

Une gentille vendeuse, Emylie, nous a proposé son aide pour choisir les manteaux. Elle nous a tout de suite précisé que généralement il ne faisait pas moins de -10°C ou -20°C avec seulement quelques jours à -40°C. Avec ça, on est rassurés n’est-ce pas ? :grin:

Elle nous a tout de même fait un topo sur les tous les types de manteaux : avec duvet synthétique ou naturel (en poils d’oie du Canada ou de Chine)… Elle nous a également expliqué à quoi servait la fourrure et la différence entre le poil de coyote et le poil synthétique. Bref, après 1h30 d’explications, on pourrait presque devenir vendeurs nous-mêmes ! D’ailleurs si vous avez besoin d’adresses, n’hésitez pas à liker notre page FB, G+ ou Twitter, envoyez-nous un mail et nous y répondrons :wink:

Après avoir chacun trouvé son manteau, c’est parti pour les chaussures… Autre domaine, autre vendeur, normal. Celui-là nous explique que les chaussures sont importantes, mais que ce qui est encore plus important  sont les chaussettes qu’on porte ! A bas les chaussettes en coton, ne mettez que des chaussettes en laine de « jenesaisplusquoimaisjesaisoùellessontrangéesdanslemagasin » (mot le plus long du monde). Et oui ! A tous ceux qui n’ont jamais connu le vrai froid, sachez que les chaussettes en coton retiennent l’humidité ce qui n’est pas le cas de la laine !

Après avoir acheté manteaux et chaussures d’hiver (et après avoir contracté un prêt sur 30 ans), nous voilà fin prêts à affronter l’hiver Canadien !

Category: Blog, Canada  3 Comments

Un an : On fait le bilan !

Cela fait maintenant un an que nous avons décidé de quitter notre petite vie en France pour partir à la conquête du monde ! Le projet initial était, rappelons-le, d’aller à la rencontre de ces personnes qui ont décidé de partir vivre à l’étranger, soit pour monter leur propre business soit pour travailler pour une entreprise sur place.

Nous tenons à remercier tous ceux qui nous suivent sur Facebook et toutes les personnes qui ont acceptées de partager leur histoire (une centaine tout de même !). Du Restaurateur au Président de la Chambre de Commerce Européenne, ils ont tous accepté de jouer le jeu et de nous expliquer les raisons qui les ont poussés à quitter la France pour s’installer ailleurs.

Nous nous rappelons des soirées parisiennes organisées dans les apparts où nous entendions souvent parler de ces personnes parties vivre à l’étranger et ayant décroché THE job. Pour être francs, nous n’avions pas vraiment à l’époque la vie que nous attendions. Le climat social n’était pas au top et les perspectives pour deux jeunes qui veulent plus qu’une vie partagée entre le 9h/19h du lundi au vendredi, l’heure de trajet en métro/RER pour aller travailler (quand il n’y a pas de grève) et le week-end qui passe trop vite pour avoir réellement le temps de récupérer, nous avions franchement une « envie d’ailleurs ».

C’est donc avec une touche de ras le bol, un brin de nervosité, et une énorme soiffe de découverte que nous avons parcouru la Thaïlande, le Cambodge, le Laos, le Vietnam, les Philippines, la Malaisie, et l’Australie, avant d’arriver au Canada. Un an de voyage, à la découverte de ces autres cultures, ça forge le caractère et ça ouvre les yeux sur toutes les options qui s’offrent à nous.

Nous pensons qu’il est maintenant temps de partager avec vous notre conclusion. Si vous avez lu les interviews que nous avons menées, vous avez peut-être constaté que nous évitions de donner notre opinion afin de ne pas influencer les réponses des personnes interrogées. Chaque personne que nous avons rencontrée avait ses propres raisons de quitter son pays. Certains ont effectivement décroché un super contrat à l’étranger mais la plupart ont eu leurs opportunités une fois sur place.

Nous n’avons rencontré personne pour qui tout a été facile. La plupart d’entre eux se sont adaptés à leur nouvelle vie, ils se sont battus pour se faire une place et ont dû faire de nombreux sacrifices. Nous nous sommes rendus compte que lorsque nous  entendions parler de ce fameux « copain parti vivre à l’étranger », on ne nous racontait que le plus croustillant, en déformant ou en occultant souvent des détails essentiels (sûrement pour donner un peu de magie au récit et entretenir le mythe de l’expatrié). Et évidemment que ces récits font rêver, l’herbe est toujours plus verte vue de loin…

Maintenant que nous faisons nous aussi partie de « ces personnes qui ont franchi le pas », nous pouvons vous garantir que le fait de partir à l’étranger (avec ou sans préparation) est une expérience de vie qui ouvre les yeux ! Si vous en ressentez le besoin, foncez ! Il est vrai que ça peut faire peur, on ne sait pas ce qu’on va trouver, comment nous allons nous adapter, comment nous allons supporter le fait de sortir de notre petite zone de confort etc. Il faut savoir que c’est justement cette incertitude qui vous procurera l’excitation et vous fera grandir ! Allez-y ! FONCEZ !

Nous vivons aujourd’hui à Montréal où nous avons tous les deux trouvé un job dans notre domaine, le web marketing. Nous avons d’ailleurs monté un nouveau projet  www.mylittlebigweb.com et nous continuons nos interviews. N’hésitez pas à partager nos articles et  à liker notre page Facebook. Nous continuerons à poster des articles sur My Little Big Trip au fur et à mesure de l’évolution de notre voyage de vie.

Encore merci de nous suivre !

Eugénie et Maxence

Eugénie Delhaye  Maxence Pezzetta

La recherche d’emploi à Montréal

Le pays change, les règles changent, c’est aussi simple que ça! Les gens autour de nous ont beau parler français, ils parlent aussi anglais et sont bien plus influencés par la culture anglo-saxonne que par la culture latine. Quelques règles de base lorsque l’on cherche un travail à Montréal :

  • Rencontre du monde ! Ici, on te le dira souvent, « il faut se faire un réseau« . Quand? Avant et pendant la recherche d’emploi. Le but ? Comprendre comment fonctionne le pays et sa culture, montre que tu es là et actif, fais en sorte que les gens t’apprécient et qu’ils se souviennent de toi. Attention ! Ne mens surtout pas. Le monde est petit et les gens de chaque industrie se connaissent et parlent beaucoup entre eux.
  • Postule aux offres et relance ! « Oui mais je n’ai pas les coordonnées des personnes ». Fais preuve de débrouillardise et trouve-les. Merci Linkedin, Twitter etc. Si tu connais l’adresse mail d’une autre personne dans l’entreprise, regarde comment elle est construite et essaye de deviner celle de l’interlocuteur que tu vises. Ne harcèle pas la responsable des ressources humaines, ce n’est pas nécessairement elle qui décide. Relance le décideur, ça aura plus d’impact.
  • Ne te décourage pas. Trouver un job, c’est long. En moyenne, pour trouver un travail dans sa branche, une personne qui parle couramment anglais et français mettra environ 3 mois. « Ah bah ça vaaaa ! ». Oui ça va, mais chaque journée est source de doutes et d’attente et le temps est long. Garde en tête que 3 mois c’est une moyenne, ça peut mettre plus ou moins de temps en fonction des secteurs et de ton assiduité. Et oui, la recherche d’emploi est un travail à temps plein !
  • Mets-toi en relation avec les agences de placement : c’est leur travail de mettre les candidats et les entreprises en contact. Elles ont tout intérêt à augmenter leur vivier de candidats. Et encore une fois, relance-les régulièrement !
  • Tiens tes contacts au courant de ce qui se passe pour toi. Tu as travaillé ton réseau et certaines personnes ont accepté de t’aider. Elles t’ont référé à quelqu’un, ont fait passer ton CV, t’ont transférées des offres, ont pris du temps pour te rencontrer. Réponds-leurs! Un simple merci est de la simple politesse et ensuite tiens-les au courant. Renvoie un e-mail pour expliquer comment s’est passé la rencontre avec la personne que tu as rencontrée ou bien pour dire que tu as trouvé un emploi

Bon à savoir : Il semble qu’à Montréal, les recruteurs fonctionnent par étape. Ils postent une offre, attendent d’avoir tous les CV avant de contacter qui que ce soit. Ensuite, ils regardent les CV, font une première sélection, attendent de voir une première fois tous les premiers candidats avant de rappeler pour un deuxième entretien etc. Cela donne un processus de recrutement qui peut facilement durer un mois et demi.

Voilà pour nos recommandations, si tu as d’autres trucs et astuces, n’hésite pas à partager, les commentaires sont faits pour ça :wink:

       Maxence Pezzetta

La France vue de l’étranger

Voilà presqu’un an que nous sommes en vadrouille, nous avons interrogé près d’une centaine de personnes dans le cadre de notre projet. Nous sommes maintenant à Montréal et partis pour y rester un bon moment ! Alors finalement, quelle est l’image de la France et des Français à l’étranger ?

Les Français:

Nous vous avions déjà parlé du « Maudit Français » à Montréal. Heureusement, nous n’avons pas qu’une image négative (loin de là).

Voici notre profil international: les + et les - ressentis par les étrangers

+ Productifs

+ Rigoureux au travail

+ Romantiques

+ Séducteurs

+ Ingénieux: ils repèrent tout de suite les failles (ce qui peut être un défaut lorsqu’il s’agit de suivre les règles)

- Râleurs

- Radins (on ne laisse pas souvent de pourboires)

- Rebelles (mais c’est aussi vu comme une qualité)

- Arrogants (Sylvain )

- Manquent d’hygiène (c’est d’ailleurs pour ça que nous avons inventé le parfum…) (Lenaic )

La France/Paris:

+ Pays/ville romantique

+ Bonne gastronomie (on s’en rend très vite compte lorsqu’on vit à l’étranger, croyez-nous)

+ Beaux paysages

NB: si vous en voyez d’autres, n’hésitez pas à commenter cet article :smile: !

Une chose qui nous a étonnés et qui nous étonne encore aujourd’hui est l’image de la France qui est véhiculée à l’étranger. Qu’est-ce que ça veut dire ? Tout simplement que la France, et notamment Paris, est toujours montrée sous son meilleur jour. Les films montrent les plus beaux coins de  Paris et bien sûr, le soleil est toujours au rendez-vous. Les personnages de films habitent dans des appartements somptueux au pied de la Tour Eiffel (un classique à Paris, tout le monde le sait) et bien sûr, dans les films, les rues de Paris sont vides: pas de bouchons, pas de gens stressés, le paradis sur terre…

Avis à toutes les personnes qui aimeraient ou sont déjà allés en France/à Paris, quelle image en avez-vous???

     Maxence Pezzetta

Qu’est-ce que la Poutine ?

Qu'est-ce que la Poutine?La Poutine, le plat national par excellence au Québec !

Mais qu’est-ce donc ? 

Un indice, un plat à base de pommes de terre !

Des frites ?

Oui ! Mais pas seulement ! Ce sont des frites avec de la sauce Poutine.  Pour vous donner une idée c’est une sauce marron qui ressemble à de la sauce barbecue et qui est un peu plus salée. Le tout parsemé de fromage en grains.

Qu’est-ce c’est du fromage en grains ?

C’est du fromage découpé en sorte de cubes. En l’occurrence le fromage utilisé pour la poutine est du cheddar.

Ce n’est pas un peu écœurant ?

Ça peut l’être si on l’achète dans des petits fast-foods mais si c’est bien fait ça passe très bien. Certains en font même leur plat principal. Il est également possible de le personnaliser.Qu'est-ce que la Poutine? La Banquise à Montréal

Où peut-on manger de la Poutine à Montréal?

Un peu partout où on sert des frites. Pour notre part, nous sommes allés dans le célèbre restaurant « La Banquise » qui existe depuis 1968 et qui nous a été recommandé plusieurs fois comme étant « The Place To Be » pour déguster ce plat local. Nous avons ainsi eu le choix entre un nombre incalculable de Poutines (nous avions bien dit qu’il était possible de la personnaliser) avec des saveurs de tous les genres : guacamole, steak haché, bacon, champignons, merguez, pois et même savoyarde !

Hé ben ! Il y en a vraiment pour tous les goûts !

Et vous? Sur une échelle de 1 à 10, aimeriez-vous goûter la Poutine?

           Eugénie Delhaye

Le logement à Montréal !

Ça y est, nous avons enfin trouvé notre logement à Montréal ! Nous avons vraiment eu de la chance, on a trouvé une petite perle près du vieux port. Alors, comment s’est passée la recherche d’appartement, le bail et tout le tintouin ? … De manière très étonnante, pour un couple de Français !

Premièrement, la recherche de logement

Déjà, il faut savoir qu’à Montréal, les baux se font du 1er juillet au 30 juin. Si on veut avoir un appartement au mois de mai, il faut sous-louer l’appartement pour mai et juin et reprendre le bail pendant 1 an. C’est quelque chose qui se fait très facilement ici.

A part ça, rien de très anormal. A Montréal, il y a deux sites internet où on trouve la majorité des offres : Kijiji et Craiglist. Nous avons donc passé plusieurs heures de nos journées sur ces sites où les offres sont très nombreuses. Ici, on a un peu plus de temps qu’à Paris pour donner son accord une fois le logement trouvé. En effet, pour la première fois depuis longtemps, les offres de logements à louer sont plus importantes que les demandes! Une aubaine pour nous. Sauf que pour corser un peu le tout, nous voulions absolument un logement meublé. Nous avons constaté que les prix entre les logements meublés et non meublés n’étaient pas si différents…

Mise à jour le 18 juin 2014 : Nous avons appris récemment que Voir.ca publiait des annonces par quartier. Vous pouvez également trouver des annonces classées sur des sites d’Université comme McGill, HEC Montréal ou Concordia.

Au niveau de la location, on nous a suggéré différents quartiers mais l’un d’entre eux revenait à chaque fois : Le Plateau. Pour tous ceux qui ne connaissent pas, c’est l’endroit où « tous les français habitent ». C’est un quartier qui a énormément de charme et qui est très animé.

Finalement, nous avons trouvé le nôtre après une quinzaine de visites ! Nous avons vu tout et n’importe quoi (surtout n’importe quoi), des appartements superbes comme des taudis. Le plus souvent, les appartements superbes étaient bien au-dessus de notre budget. Nous avons finalement trouvé notre bijou dans le centre-ville mais pas sur le fameux « Plateau ». Dès la visite de l’appartement, nous savions que nous le voulions!

La signature du bail et l’obtention de l’appartement.

Après l’accord des locataires actuels, ils ont juste pris la photocopie de nos passeports, nous ont fait signer un papier pour attester qu’on sous-louait l’appart, ils nous ont demandé une caution, quels meubles nous souhaitions garder et l’appartement était à nous! Pas besoins de garants, ni de contrat de travail, ni les 3000 justificatifs normalement nécessaires. Ils n’ont même pas fait l’état des lieux ! On pourrait penser que c’est un cas exceptionnel mais pas du tout ! Il semble que ce soit très souvent comme ça. L’inverse est exceptionnel !

Donc nous voilà dans un appartement tout meublé en centre-ville de Montréal. Prochaine étape, le boulot ! :grin:

04-05-2013

     Maxence Pezzetta

Category: Blog/Pays, Canada  2 Comments

Maudit Français!

Un petit article pour vous expliquer un phénomène courant à Montréal, celui du « Maudit Français ». Mais qu’est-ce que cela signifie ?

A-     Le Français a renié sa patrie et sa punition divine sera de ne plus jamais y retourner ?

B-      Le Français sera contraint de se passer de fromage, saucisson et vin bon marché

C-      Le Français ne fait que comparer le Québec et la France et ne peut s’empêcher de dire que, de toute façon, tout est mieux en France !

La bonne réponse est la réponse C !

Dans ce cas, il faut bien avouer que, face à ce genre d’individus, la réaction premières des Québécois (ou des Français qui veulent s’intégrer) est la suivante : « Rentre en France si tu n’es pas content ! »

En effet, il est fréquent de rencontrer des Français qui commencent à râler dès l’arrivée à l’aéroport, et à tout comparer : « En France c’est mieux comme ceci », « En France on fait comme cela », « En France c’est mieux parce que… ». Et voilà notre arrogance connue mondialement qui revient au galop !

Il faut surtout garder en tête que le Québec n’est pas la France ! Et même si nous avons partagé un bout d’histoire il y a quelques centaines d’années, certains Québécois rappelleront tout de même aux Français qu’ils ont été abandonnés aux Anglais. Tout est différent ici, les horaires de travail, les modes de consommation, l’humour, le système de santé, les routes et même la manière de draguer ! On dit souvent que le Québec est un mélange entre la France et les États-Unis, certains diront même que le Québec regroupe le meilleur de ces deux cultures.

Pour tous les nouveaux arrivants au Québec, ne pensez pas que vous retrouverez ici une France améliorée. Ce n’est pas la France, ce ne sont pas les États-Unis, c’est le Québec. En ce qui nous concerne, nous avons pris une résolution : bannir les phrases commençant par « En France… » !

23-04-2013

    Maxence Pezzetta

Les expressions Québécoises

L’aventure recommence ! Nous sommes arrivés à Montréal dimanche soir après 7h de vol.

Déjà, ça fait tout drôle d’arriver dans un pays où les gens parlent français ! Contrairement à tous les autres pays que nous avons fait jusqu’à présent, pas d’efforts à faire au niveau de la langue. Malgré ça, il ne faut pas oublier que nous sommes au Québec et que le vocabulaire est un peu différent !

Nos premiers jours à Montréal !

Par où commencer ? Tout va très vite depuis notre arrivée ! Le gros avantage que nous avons eu est de ne pas avoir à trouver de logement (Merci Eliane  ). Dès le premier jour, nous voilà en train de crapaüter dans la ville pour ouvrir une ligne de téléphone, un compte en banque et nous retrouver prêts à postuler aux offres d’emplois !

Reste maintenant un nouvel obstacle : la compréhension du français-québécois. Vu de France, le Québec semble être une extension de la France et pour cause, le français est la langue officielle du Québéc. Sauf que, culture et distance obligent, la signification des mots n’est pas exactement la même qu’en France ce qui peut amener à des incompréhensions ou à des quiproquos… Exemples :

Dans l’avion :

L’hôtesse passe avec son chariot. Elle nous propose, une « grignotine ». Bien entendu, on se regarde d’un air étonné en se demandant ce que ça veut bien pouvoir dire. Max tente un « c’est salé ou sucré ? » pour essayer de deviner le sens de la question. L’hôtesse répond pleine d’entrain « Il y en a des salés et des sucrés ». Un nouvel échange de regard entre nous. Max demande alors « Mais qu’est-ce que qu’une grignotine ??? » et l’hôtesse répond « Bah, un aliment à grignoter ». Aaaaaaaaaaaaahhhhhh, d’accord ! Logique, une fois qu’on connait la réponse…

Ça promet pour la suite si on n’est même pas foutu de comprendre les premières personnes qui nous parlent !  :neutral:

Dans un magasin d’électroniques :

Le vendeur : Allo, comment ça va ?

MLBT : ??? Ça va et vous ?

Le vendeur : Très bien ! Comment puis-je vous aider ?

MLBT : Et bien nous recherchons … [blablabla]

Le vendeur : [blablabla]

MLBT : Merci beaucoup pour votre aide

Le vendeur : Bienvenue !

MLBT : Merci !

Le vendeur : ???

Explications : Vous l’aurez sans doute compris, « allo » signifie « salut / bonjour ». Ça fait un peu drôle au début mais on s’y habitue même si on ne le dit pas encore. Mais pourquoi le vendeur est étonné quand nous répondons « merci » à son « bienvenue » ? Parce que « bienvenue » ici signifie « de rien » ! C’est quand on l’apprend qu’on se remémore la scène et qu’on se dit qu’on est probablement passé pour des gros ignares ! Pour votre info, ça vient du « welcome » anglais. On entend parfois aussi « Ça fait plaisir » à la place de « de rien ».

Autre exemple :

A la banque :

Eugé est au guichet de la banque et on lui demande de mettre sa carte dans la machine à cartes. Jusque-là pas de problème. La manipulation est faite, Eugé pense que c’est terminé.

Eugé : C’est terminé, je peux la récupérer ? (en parlant de la carte bancaire)

La banquière : Non, vous pouvez la garder

Eugé : ??? Donc je la récupère ?

La banquière : Non, il faut la garder.

Eugé : Ah… ok… (en laissant la carte dans la machine)

Donc le « non, il faut la garder » signifie qu’il faut la laisser dans la machine.

A la maison quand les filles d’Eliane nous proposent d’aller « magasiner », elles nous proposent d’aller faire les magasins !

Voilà le genre d’incompréhensions que nous essayons de gérer et parfois il y a des mots ou expressions dont on ne peut absolument pas deviner le sens et pour lesquelles on ne peut s’empêcher de demander ce que cela signifie. Malgré tout, c’est drôle et ça nous force à réfléchir différemment ! Quelque part, on réapprend notre langue  :wink:   !

… To be continued…

17-04-2013

    Maxence Pezzetta