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Un an : On fait le bilan !

Cela fait maintenant un an que nous avons décidé de quitter notre petite vie en France pour partir à la conquête du monde ! Le projet initial était, rappelons-le, d’aller à la rencontre de ces personnes qui ont décidé de partir vivre à l’étranger, soit pour monter leur propre business soit pour travailler pour une entreprise sur place.

Nous tenons à remercier tous ceux qui nous suivent sur Facebook et toutes les personnes qui ont acceptées de partager leur histoire (une centaine tout de même !). Du Restaurateur au Président de la Chambre de Commerce Européenne, ils ont tous accepté de jouer le jeu et de nous expliquer les raisons qui les ont poussés à quitter la France pour s’installer ailleurs.

Nous nous rappelons des soirées parisiennes organisées dans les apparts où nous entendions souvent parler de ces personnes parties vivre à l’étranger et ayant décroché THE job. Pour être francs, nous n’avions pas vraiment à l’époque la vie que nous attendions. Le climat social n’était pas au top et les perspectives pour deux jeunes qui veulent plus qu’une vie partagée entre le 9h/19h du lundi au vendredi, l’heure de trajet en métro/RER pour aller travailler (quand il n’y a pas de grève) et le week-end qui passe trop vite pour avoir réellement le temps de récupérer, nous avions franchement une « envie d’ailleurs ».

C’est donc avec une touche de ras le bol, un brin de nervosité, et une énorme soiffe de découverte que nous avons parcouru la Thaïlande, le Cambodge, le Laos, le Vietnam, les Philippines, la Malaisie, et l’Australie, avant d’arriver au Canada. Un an de voyage, à la découverte de ces autres cultures, ça forge le caractère et ça ouvre les yeux sur toutes les options qui s’offrent à nous.

Nous pensons qu’il est maintenant temps de partager avec vous notre conclusion. Si vous avez lu les interviews que nous avons menées, vous avez peut-être constaté que nous évitions de donner notre opinion afin de ne pas influencer les réponses des personnes interrogées. Chaque personne que nous avons rencontrée avait ses propres raisons de quitter son pays. Certains ont effectivement décroché un super contrat à l’étranger mais la plupart ont eu leurs opportunités une fois sur place.

Nous n’avons rencontré personne pour qui tout a été facile. La plupart d’entre eux se sont adaptés à leur nouvelle vie, ils se sont battus pour se faire une place et ont dû faire de nombreux sacrifices. Nous nous sommes rendus compte que lorsque nous  entendions parler de ce fameux « copain parti vivre à l’étranger », on ne nous racontait que le plus croustillant, en déformant ou en occultant souvent des détails essentiels (sûrement pour donner un peu de magie au récit et entretenir le mythe de l’expatrié). Et évidemment que ces récits font rêver, l’herbe est toujours plus verte vue de loin…

Maintenant que nous faisons nous aussi partie de « ces personnes qui ont franchi le pas », nous pouvons vous garantir que le fait de partir à l’étranger (avec ou sans préparation) est une expérience de vie qui ouvre les yeux ! Si vous en ressentez le besoin, foncez ! Il est vrai que ça peut faire peur, on ne sait pas ce qu’on va trouver, comment nous allons nous adapter, comment nous allons supporter le fait de sortir de notre petite zone de confort etc. Il faut savoir que c’est justement cette incertitude qui vous procurera l’excitation et vous fera grandir ! Allez-y ! FONCEZ !

Nous vivons aujourd’hui à Montréal où nous avons tous les deux trouvé un job dans notre domaine, le web marketing. Nous avons d’ailleurs monté un nouveau projet  www.mylittlebigweb.com et nous continuons nos interviews. N’hésitez pas à partager nos articles et  à liker notre page Facebook. Nous continuerons à poster des articles sur My Little Big Trip au fur et à mesure de l’évolution de notre voyage de vie.

Encore merci de nous suivre !

Eugénie et Maxence

Eugénie Delhaye  Maxence Pezzetta

De Luang Prabang à Hanoï (Vietnam)

Pour être francs, nous ne comptions pas faire de 3ème article sur les bus de nuit. Vous avez probablement compris comment cela fonctionnait. Nous arrivons à la gare, nous sommes déçus par la qualité du bus, nous nous demandons comment nous allons passer la nuit, la nuit passe et nous sommes arrivés. Sauf que là… nous sommes tombés sur une pseudo mafia Vietnamienne qui tenait la compagnie de bus! :shock:

Explications :

Nous arrivons comme prévu à la gare à 17h, nous récupérons nos tickets et 15 min avant le départ, nous nous apprêtons à monter dans le bus, très encadrés par les hommes de la compagnie de bus qui hurlent dès qu’une personne n’est pas bien placée dans la file… Nous montons dans le bus et là, une musique de discothèque à déchirer les tympans nous accueille. Sur la télévision du bus, des femmes dansent, à moitiés nues sur l’écran. Nous nous apprêtons à faire 24h de trajet, tout le monde autour de nous à l’air à la fois amusés et étonnés de la situation. Est-ce qu’ils pensent vraiment que c’est ce que nous voulons ? Est-ce que la compagnie de bus s’est dit qu’elle allait être « dans le coup » en proposant ça? Ça promet… :-S

Dans ce bus de nuit, les couchettes ne se partagent pas à deux. Ce sont des sièges inclinables à 160°. Ce qui serait parfait si elles n’étaient pas conçues pour des personnes de 1m50. Même pour Eugé c’était limite alors imaginez pour un homme d’1m87 (Max). Devant nous, le groupe de Russes n’a pas l’air non plus satisfaits de l’espace disponible (ils font tous 2 mètres de haut pour 1,50 mètre de large).

Nous remarquons assez rapidement qu’il y a des espèces de couchettes sous les sièges inclinables. L’espace est  d’environ 60 cm de hauteur mais assez long pour tendre les jambes (ce qui n’est pas le cas des sièges). Max tente l’expérience peu après le démarrage du bus (qui a bien entendu démarré avec 1h de retard). Max revient au bout de 30 min. Il n’y a pas d’air conditionné à cet endroit et plusieurs personnes s’étaient mises debout dans l’allée, ce qui bouchait l’entrée et donnait l’impression d’être confiné dans une boite…Nous comprenons alors qu’il s’agissait d’un espace pour mettre les bagages.

Nous nous arrangeons comme nous pouvons pour avoir un peu de place. Nous parvenons à nous endormir lorsque, soudainement, nous sommes réveillés en sursaut, par la musique de discothèque! La même musique que celle du départ (qui s’était arrêtée au bout de 30 min)… et ce, dans le but de nous réveiller ! C’est réussi ! C’est un arrêt pour nous restaurer. Nous mangeons, buvons (le strict minimum parce qu’il n’y a pas de toilettes dans le bus), sympathisons avec un groupe de 5 français d’à peu près notre âge et retournons dans le bus.

Quelques heures plus tard, en plein milieu de la nuit, les lumières s’allument et des gens entrent dans le bus. Ils se répartissent entre les places restantes et « l’ espace bagages » (ce qui signifie qu’une dizaine de personnes passera une partie du trajet, si ce n’est la totalité, allongé dans cet espace confiné, sans pouvoir se redresser.

Nous nous endormons et sommes de nouveau réveillés (sans musique cette fois) par un arrêt à 6h du matin. La plupart des personnes descendent du bus pour aller aux toilettes. Ça faisait 6h que nous ne nous étions pas arrêté. Heureusement que personne n’a eu d’envie pressante…

Nous restons arrêtés là près de deux heures. A 8h du matin, on nous demande de descendre. En fait, nous sommes à la frontière et il faut passer de l’autre côté à pied. Nous passons toutes les étapes et remontons dans le bus, il démarre. Il est 9h et nous pensons avoir fait plus de la moitié du trajet (GROSSE ERREUR).

13h : pause déjeuné et pipi. Tout se passe correctement. :grin:

A 15h30 le bus s’arrête de nouveau, plusieurs personnes s’apprêtent à descendre, notamment pour aller aux toilettes. Les hommes du bus leur interdisent (alors qu’eux-mêmes se sont permis d’utiliser les toilettes à ce moment). Nous constatons qu’ils sont en train de faire une livraison de marchandises à d’autres personnes et supposons qu’on s’arrêtera incessamment sous peu pour faire une pause (nouvelle GROSSE ERREUR).

La pause suivante a eu lieu près de 4h plus tard (19h30)! Entre temps, le bus s’était arrêté plusieurs fois pour faire de nouvelles livraisons. Cette fois-ci, le bus s’est arrêté à une station essence et tout le monde s’est levé pour manifester son envie de sortir. Pas question de ne prendre que de l’essence et de ne pas faire de pause. Voilà maintenant 6h30 que nous étions sagement assis à nos places. Au bout de 5 min, le petit chef de la bande klaxonne (ce qui signifie : « on remonte dans le bus »)! Pas le temps pour tout le monde d’aller aux toilettes, et encore moins de temps pour les fumeurs de terminer leurs cigarettes !

C’en est trop ! Nous sommes à plus de 24h de trajet. Nous nous sommes arrêtés qu’une seule fois depuis 9h pour acheter à manger et utiliser les toilettes et ils ne nous laissent pas plus de 5 minutes ! Alors que tout le monde, scandalisés, remonte docilement dans le bus, les Français, leur font comprendre qu’il n’est pas question qu’ils repartent sans avoir terminé leur cigarette et sans… Eugénie (qui était encore aux toilettes) ! Pour une fois, nous sommes fiers de notre esprit contestataire qui nous permet de ne pas accepter l’inacceptable.

Nous retournons dans le bus, les livraisons en tout genre continuent (bambous, matériels électronique, cartons…). Nous faisons une pause à 21h pour manger (deuxième pause depuis la veille pour nous restaurer). Tout ce qu’on peut acheter là vaut plus de 2 fois le prix. Nous arrivons à trouver des choses raisonnables dans un petit commerce plus loin. Le trajet continue. A 22h (28h que nous sommes dans ce bus), un des hommes demandent à nos 5 nouveaux copains Français (qui étaient tout au fond du bus près de nous) de descendre. A peine descendus, trois hommes arrivent et commencent à démonter le fond du bus ! En dessous se trouvait des kilos de bois, qu’ils ont sortis pour les livrer dans une sorte d’entrepôt. D’autres hommes les attendaient.

 

 

C’est à ce moment que nous avons vraiment pris conscience que

  • … le conducteur de bus et ses acolytes étaient très probablement de la mafia Vietnamienne
  • … les acolytes, n’étaient probablement pas des personnes travaillant pour la compagnie de bus mais qu’ils étaient engagés par le chauffeur pour faire leur petit business
  • … les touristes qui avaient passés plus de 20h dans « l’espace bagage » y étaient uniquement parce que les acolytes étaient à bord du bus et que EUX avaient pris les sièges

Un scandale ! Nous sommes finalement arrivés à minuit soit 30h après notre départ. Comme il était trop tard, nous avons dû prendre le taxi proposé par la compagnie de bus. Ou peut-être que ce n’était simplement qu’un ami/collègue des hommes de la compagnie de bus. Toujours est-il que nous n’avons pas vraiment eu le choix. Une fois arrivés à notre hôtel, le réceptionniste nous dit qu’il a dû donner notre chambre à un de ses amis malades ( ??? – nous n’avons pas très bien compris).

Il nous dit que l’hôtel est répartit dans deux bâtiments et qu’un de ses collègues va venir nous chercher en taxi pour nous amener dans cet autre hôtel. Nous n’avons pas le courage de lutter. Nous arrivons dans le deuxième hôtel, qui ne paye pas de mine. Le second réceptionniste nous donne les clefs. Nous montons dans nos chambres, exténués, en se demandant dans quel état va être la chambre dans laquelle on nous demande de dormir. Nous ouvrons la porte et là, à notre grand étonnement, nous arrivons dans une chambre ultra luxueuse. Il semble que nous ayons été surclassés !

Une première impression catastrophique de ce pays… Nous nous endormons finalement sur nos deux oreilles :grin: !

  Maxence Pezzetta

Les conditions d’hygiène alimentaire

Nous avons quelque peu tardé à en parler, néanmoins, depuis que nous sommes dans le Nord du Laos, nous avons dépassé les limites… Nous avons pensé à écrire des règles élémentaires d’hygiène avec des études de cas que nous aurions distribuer aux commerçants. Ça donnerait ça :

A notez : les réponses proposées sont adaptées aux conditions de vie du pays

Question 1 : Vous travaillez dans un boui-boui en plein centre-ville. Votre activité consiste à vendre des sandwichs salés ou sucrés. Un client vous demande un sandwich au Nutella. Vous vendez le sandwich, pour nettoyer la cuillère vous :

A-      La nettoyez avec un torchon que vous utilisez depuis (au moins) quelques jours pour essuyer les cuillères de Nutella (sans les rincer en amont bien sûr)

B-      La nettoyez directement avec vos doigts (crasseux) puis léchez vos doigts (histoire de ne pas en perdre une miette). Vous répétez l’opération jusqu’à ce que la cuillère soit « propre »

C-       Vous la lavez à l’eau et au savon dans un bassin

Réponse et commentaires : En tant qu’occidentaux et membres de pays considérés non seulement comme développés mais également riches, vous auriez probablement opté pour la réponse d : « Je la mets au lave-vaisselle ». Néanmoins, ce questionnaire étant adapté aux conditions de vie du pays, la bonne réponse était la réponse C.

A noter : Toutes les autres réponses ont été vues (EN VRAI) peut après que nous ayons commencé à consommer notre nourriture.

Question 2 : Votre travail est de vendre de la viande et du poisson grillés aux passants. Concernant les méthodes de préparation et conservation des saucisses vous :

A-      Les stockez dans un endroit à l’abri du soleil et les faites cuire dans la journée pour ne pas que la viande devienne rassie.

B-      Les stockez dehors, en plein soleil, (probablement pour les pré-cuire), les laissez passer une nuit, une journée, puis une autre nuit et une autre journée à cette même place. Au bout de 3 jours, alors que les saucisses ont changé de couleur et que tout le gras est désormais apparent, vous vous décidez à les cuire pour les vendre le lendemain matin

C-       Les stockez à l’air libre afin de faire partager aux mouches, gourmandes, les délices de la viande rouge.

Réponse et commentaire : Oui, oui, vous pensez nécessairement à « je les mets au frigo !!! », la bonne réponse était la réponse A.

A noter : Toutes les autres réponses ont été vues (EN VRAI). Nous avons raisonnablement choisi de ne PAS consommer cette viande.

Question 3 : Vous travaillez dans un boui-boui qui vend de la nourriture laotienne, thaï et américaine. Vous vendez également des jus de fruits frais en tout genre. Pour la préparation de vos jus de fruits, vous :

A-      Préparez les jus de fruits les uns après les autres, sans aucune considération pour le rinçage du mixeur. Peu importe qu’il reste des morceaux des fruits du voisin dans votre jus de banane. Après tout, qui a dit qu’il fallait manger 5 fruits et légumes par jour ?

B-      Nettoyez soigneusement ou AU MOINS rincez l’appareil entre chaque commande. A l’occasion vous essuyez l’appareil.

Réponse et commentaire : La bonne réponse était la réponse B

A noter : Toutes les autres réponses ont été vues (EN VRAI)… Une fois que nous avions consommé nos jus. Nous essayons de l’oublier et gardons en tête chaque jour que nous avons de la chance de ne pas encore être tombés malades.

   Maxence Pezzetta

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Luang Prabang : Le St Tropez du Laos

La ville est très jolie et très calme. Encore une fois, l’influence française se fait grandement sentir, notamment dans l’architecture de la ville et dans l’usage des mots français. Aux alentours les paysages sont superbes !

La visite de Luang Prabang peut facilement se faire à pied ou à vélo. Aux alentours, il y a des cascades et des grottes à visiter. Pour notre part, nous avons choisi de les visiter par nous-mêmes. C’est parti pour la location d’un scooter et direction la cascade Kuangsi. Trente kilomètres de route pour arriver jusque là-bas maisça en vaut la peine. C’est de loin la plus belle cascade que nous avons vu depuis que nous sommes en Asie. Bien plus impressionnante en vrai que sur les photos que nous avions vu jusque là. Après avoir passé 2h sur place à nous baigner dans l’eau glacée, d’autres diraient probablement qu’elle était fraiche… – au moins ça raffermit  :grin:  et à admirer les ours dans leur espace protégé juste à côté, nous décidons de rentabiliser au maximum notre scooter et d’aller visiter la seconde cascade, celle de Tad Sae.

Elle était indiquée comme étant à 45 kilomètres. Nous y arrivons au bout de seulement 20 minutes. Nous entrons dans le domaine autour de la cascade et commençons notre ascension. En effet, la cascade est située tout en haut d’une montagne qu’il fallait gravir, d’autres diraient probablement colline… au moins ça muscle :grin: Comme les personnes chargées du tourisme sont sympas, elles nous ont mis des escaliers en pierre à disposition. Nous montons, montons, montons, montons et montons encore. Au bout de 15 minutes de montée, tout transpirants que nous étions, nous apercevons la cascade. Les marches, se transforment alors en dalle de pierre et partent vers la droite. Nous nous aventurons sur ce chemin sans trop savoir où ça nous mène… Au fur à mesure que nous nous enfonçons dans la forêt, nous sommes encerclés de toiles d’araignées et d’insectes en tout genre… Nous ne sommes même pas sûrs de savoir si c’est la bonne direction ou non ! La nuit commence à tomber, nous décidons que nous en avons assez vu et redescendons les marches.

Le lendemain matin, nous partons faire la visite des grottes de Bouddha et les jours restants sont consacrés à des balades dans la ville et aux interviews d’entrepreneurs ! A savoir : tous les soirs à Luang Prabang il y a également un marché de nuit étalé sur 500 mètres de rue. C’est très joli (toutes les tentes sont rouges) et animés et on trouve de tout!

     Maxence Pezzetta

De Vientiane à Luang Prabang!

Nous arrivons donc à la gare, on nous distribue nos tickets et nous allons manger un bout avant d’entrer dans le bus. Une pause est prévue à 11h pour diner mais on ne sait jamais (nous avons bien fait : la pause a eu lieu à 1h30 du matin). Peu avant le départ, nous entrons donc dans le bus et nous nous rendons compte que ce n’est pas du tout le même type de bus que la dernière fois !!!

La largeur des « lits » est bien plus petite et la longueur aussi ! Pour donner un exemple, la longueur faisait la taille d’Eugé (1m63) et la largeur équivalait à Eugé et Max sur le dos l’un à côté de l’autre, les deux bras le long du corps (nous ne pouvons pas faire mieux en teme d’explications écrites). Et pour ajouter un peu de fun, nous étions sur le « lit » du haut. Enfin, sur le moment, nous nous sommes dit que le lit du haut était probablement mieux car nous allions moins rebondir que sur les roues ! Sauf que, ce qu’on ne savait pas, c’est que Luang Prabang est dans les hauteurs et que le trajet s’effectue principalement dans le col de la montagne.

Conclusion : au lieu de rebondir, nous étions secoués de gauche à droite et pour cela, il aurait mieux valu être en bas !

Finalement : Temps de bus estimé : 10h – Temps de bus réel : 11h – Temps de bus ressenti : 15h (au moins)!

Encore une fois, nous sommes arrivés sains et saufs et prêt à partir à l’assaut d’une nouvelle ville (après une petite sieste, bien naturellement) !

Direction Luang Prabang, ville tout au nord du Laos, pour aller admirer les cascades et les grottes remplies de Bouddhas ! Nous aussi ça nous intrigue, c’est pour ça que nous allons jeter un coup d’œil et prendre pleins de photos.

Encore une fois, la transition entre les deux villes se fait par le bus, les fameux « sleepings bus »… Ayant déjà passé une nuit dans ce genre de bus, nous savons à quoi nous attendre. Nous sommes serrés mais, pour être honnête, c’est largement supportable. D’autant plus, qu’au niveau de la longueur, on tient tous les deux les jambes tendues (Maxence fait tout de même1,87m) ce qui est quand même un bon point.

     Maxence Pezzetta

De Pakse à Vientiane

Visite de Pakse

Après la course pour faire notre demande de visa pour le Canada dans les temps, nous nous organisons pour visiter Pakse, ville dans laquelle nous prévoyons de ne rester qu’une journée. Pour votre information, Pakse se situe à quelques kilomètres du plateau des Bolavens qui est le plateau des plantations de café et des chutes d’eau.

Nous avons choisi de passer par une agence pour nous simplifier la vie car le plateau est très grand et nous ne savions pas vraiment où aller. La journée s’est très bien passée, nous avons effectivement vu des graines de café pousser dans leur milieu naturel et admirer de superbes chutes d’eau.

12 heures en bus de nuit!

Au retour de cette journée nous avons réservé un bus pour faire le trajet Pakse-Vietniane et c’est là que ça devient intéressant ! Hé oui, nous savons bien que ce qui vous intéresse n’est pas lorsque tout se passe bien, mais lorsque les galères arrivent ! (666)

Nous voilà donc arrivés à la gare de bus… Nous attendons tranquillement que ce soit l’heure d’y aller (le tuk-tuk est venu nous chercher avec 1h d’avance). En attendant, nous engageons la discussion avec 3 anglaises qui nous apprennent que les couchettes se partagent et que nous dormons à deux dedans !!! Super… Déjà que nous n’arrivons pas à dormir dans un lit 140cm, là les couchettes font 1m… Ça promet! :-S

Nous entrons dans le bus, constatons qu’elles disaent (malheureusement) vrai,  et nous consolons en nous disant qu’au moins, nous nous connaissons. L’une des filles partagela couchette avec un homme qu’elle ne connait pas… Le bus démarre, nous nous installons. Finalement ,ce n’est pas si terrible. Au bout de 1h … on suffoque. Il fait 40°C dans le bus et il bouge dans tous les sens ! Il semble qu’il n’y ait pas de béton ni macadam sur la route… Nous pouvons voir notre voisin d’en face rebondir sur son siège (oui, oui, on peut rebondir allongé), chaque fois qu’il y a un trou dans la route ! :neutral:

2h après le départ, on entend un gros claquement (coup de feu ou pneu qui éclate, nous ne savons toujours pas) et le bus se met à freiner brusquement. Nous nous sommes réellement demander ce qu’il se passait lorsque nous avons remarquer de la fumée dans le bus!! Le conducteur se met sur le bas-côté et commence à chercher quelque chose (dans la nuit noire) avec une lampe de poche… Trop bizarre ! Au bout de 30 minutes d’arrêt le bus se met à tanguer dangereusement vers la gauche jusqu’à rester bloqué d’un côté ! Et bien sûr, personne ne nous dit rien ! Nous restons encore un moment légèrement penchés vers la gauche jusqu’à ce que le bus se remette brutalement droit.

Finalement, il s’est avéré qu’il ne s’agissait que d’un pneu crevé. Plus de peur que de mal et un retard de 3h sur notre heure d’arrivée prévue ! Nous n’avons jamais su d’où venait la fumée dans le bus. Mais nous commençons à avoir l’habitude! :wink:

    Maxence Pezzetta

La course au PVT Canada (suite et fin)

Les visas sont tombés !!!! L’an dernier les 6750 visas ont été épuisés en 12 jours !!!! C’est la course…

Nous qui avions prévu de rester dans ce cyber 10 min, nous sommes partis pour y rester une bonne partie de la soirée ! Il faut mettre en place un plan diabolique (ou au moins efficace) pour parvenir à envoyer notre candidature en un temps record !!! Le plan se déroule donc en plusieurs étapes :

  • Objectif 1 : Récupérez tous les documents dont on a besoin

Ce qui n’est pas une mince affaire ! La plupart des documents qui sont à télécharger sont sur PDF et pensez-vous que les ordis du cyber auraient la dernière version de PDF ?? Bien sûr que non!! C’est parti pour installer Adobe (le logiciel pour PDF) sur le PC … 20 min. Appelez le banquier de Max pour qu’il envoie l’attestation, le re-rappeler pour qu’il corrige la faute d’orthographe, trouver une clef pour mettre tous les documents dessus…

Nous finissions à 23h parce que le cyber ferme et nous en avons eu pour 8$ (=budget repas de la journée)… YOU LOOSE:roll:

  • Objectif 2 : Se débrouiller pour aller dans la ville la plus proche qui a un service permettant l’envoi accéléré en France

Après quelques recherches, on se rend compte qu’à Pakse, une ville à 2h30 de là (évaluation Laotienne), il y a une poste qui propose le service international. Le bus par à 11h le lendemain matin pour une arrivée prévue à 13H30. On prend les tickets… YOU WIN ! :cool:

  • Objectif 3 : Aller dormir, pour un réveil à 6h demain matin histoire de finir le dossier
  • Objectif 4 : Trouver une connexion, moins chère que le cybercafé pour faire notre dossier

Après 4 ou 5 recherches infructueuses, nous trouvons un restaurant-café qui propose des petits dej et une connexion gratuite, qui fonctionne ! YOU WIN ! :cool:

  • Objectif 5 : Finir le dossier dans le temps imparti (soit 2h30)

Le temps file rapidement, les documents à remplir sont longs et chaque erreur d’inattention peut conduire à la non obtention du PVT. Nous nous concentrons, cherchons l’information, la renseignons, hésitons. A 9h30, nous avons terminé ! YOU WIN ! :cool:

En route pour l’étape suivante….

  • Objectif 6 : Trouver une imprimante !

Nous retournons au cyber d’hier. Il nous dit d’emblée que l’imprimante ne fonctionne pas ! Mince ! Cette fois nous avons de la chance, un mec d’un commerce juste à côté fait payer les impressions. YOU WIN ! :cool:

  • Objectif 7 : Tout imprimer dans le temps imparti (1h)

L’imprimante fonctionne, soulagement. L’ordinateur n’arrive pas à lire les PDF !! Nous devons réinstaller sur son ordinateur le logiciel de lecture des PDF ! Grrr ! Max imprime son dossier, au tour d’Eugé… Les feuilles manquent, il faut aller au bout de l’île pour aller en chercher ! Prix de l’affaire : 13 $ !!! Et heureusement que Max a sympathisé avec le gars, sinon on était à plus du double !!! YOU WIN ! :cool:

  • Objectif 8 : Prendre le bateau et le bus ET arriver à temps à la poste

Cette partie de dépend pas de nous… Comme prévu (ou pas), le bus arrive à 15h30. Sachant que la poste ferme à 16h30, il faut se dépêcher. On trouve un tuk tuk et fonçons vers la poste. Nous terminons le dossier et le tour est joué. Nous avons réussi !!! Plus qu’à attendre 8 semaines pour avoir la réponse !!!

PS : à l’heure où nous écrivons ces lignes, nous nous sommes aperçus que la femme de la poste n’avait pas mis de tampon sur nos enveloppes… Croisons les doigts pour que ça fonctionne quand même. :-S

      Maxence Pezzetta

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Arrivée au Laos!

Que dire des premiers jours au Laos à part : intense ?!

Nous choisissons de partir mercredi matin pour une arrivée prévue dans les 4000 îles le soir. 12h de bus dans un car miteux, ça ne nous effraie plus. Les heures de trajet passent assez rapidement, avec un petit ralentissement dans l’après-midi. Le soleil qui tape avec une clim qui ne marche pas et le bus plein… Peu importe, du moment qu’on avance.

Le passage de la frontière : encore une fois, se fait sans encombre. Nous nous rendons compte néanmoins que nous aurions payé moins cher si nous n’avions pas fait faire notre visa à l’avance. Nous passons la frontière. Tout se passe comme sur des roulettes.

Nous arrivons à destination vers 18h (1h de retard donc dans les temps ici en Asie). On nous lâche au beau milieu d’une « rue » déserte. Nous sympathisons avec un couple d’argentins (que ça aide de parler espagnol) et nous nous mettons en route pour trouver le bateau qui doit nous mener aux 4000 îles. Il fait nuit noire, un laotien nous explique comment y arriver. Nous arrivons au « port », une cabane en bois délabrée qui sur l’eau.

Des grosses barques à moteurs stationnent, nous négocions le trajet pour l’île la plus connue qui est sur la rive opposée. Nous arrivons finalement sur l’île et trouvons un logement rapidement. On sent que notre débrouillardise augmente avec le temps.

Sauf que… nouveau challenge, 1h plus tard. Nous avons savouré notre douche, allons manger et, alors que notre seule envie est d’aller nous coucher, nous décidons d’aller vérifier nos mails dès fois que les quotas auraient été ouverts pour le Canada. Chose qui, soit dit en passant, ne serait vraiment pas de bol dans la mesure où… nous sommes sur une île ! Nous essayons de nous connecter au wifi du restau : impossible. Rebelotte sur le wifi de l’hôtel… Bon, ok, on va dans un cyber. Et là… surprise, les visas sont tombés !!!! L’an dernier les 6750 visas ont été épuisés en 12 jours !!!! C’est la course… La suite au prochain numéro :grin:

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